À Brest, avec « Visions d’Afrique », l’Espace d’art Le Comoedia célèbre la diversité des regards

À Brest, avec « Visions d’Afrique », l’Espace d’art Le Comoedia célèbre la diversité des regards

« Ce lieu est réellement exceptionnel ». Ce mercredi, tandis qu’une dizaine des artistes dont le travail sera exposé dans le cadre de « Visions d’Afrique » avait été réunie au Comœdia pour une présentation de cette nouvelle expo-vente, l’un d’entre eux s’attardait avant tout sur la qualité de la rénovation de la galerie d’art. Rouverte en 2019, elle a en effet cette qualité évidente de mettre en valeur les œuvres qu’elle abrite. « Avoir la chance d’être exposé ici est assez extraordinaire », résume le graveur établi à Landerneau Thomas Godin, l’un des 23 artistes exposés, et l’un des « régionaux » de l’étape. Ce dernier, dont le travail « à mi-chemin entre la peinture et la gravure » sera bientôt vendu aux enchères dans l’enceinte du très prestigieux Hôtel Drouot, à Paris, ne présentera pas moins d’une trentaine d’œuvres dans le cadre de « Visions d’Afrique », très largement inspirées des arts premiers.

Peintures, sculptures, gravures…

Autre « local », le photographe Benjamin Deroche ne cachait pas non plus son plaisir « d’être là ». « J’ai forcément été ravi que la galerie m’invite à joindre certaines de mes créations à cet accrochage », explique ainsi l’intéressé, qui expose par ailleurs en ce moment à Singapour. Les deux œuvres qu’il présentera à Brest sont tirées de négatifs Kodacolor retrouvés dans le double-fond d’une malle, datant des années 30 et pris en Afrique du Sud. Des documents que l’artiste a rehaussés à la feuille d’or, pour rendre un hommage poétique à « cet(te) inconnu(e) ayant séjourné en Afrique à une époque où voyager était une véritable aventure ».

Autant de créations qui côtoieront les peintures, sculptures et autres gravures d’artistes de renommée internationale (Almighty God, Soly Cissé) ou en devenir, issus de la peinture populaire (Pierre Bodo, Francklin MBungu) ou évoluant dans un registre plus « urbain » (13Bis, Fred Ebami…). Par les temps qui courent, une occasion de s’évader par l’art à ne pas manquer.

Retrouvez cet article en intégralité sur le site du journal Le Télégramme

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