EN IMAGES. À Brest, Le Comoedia sort le street art des clichés

EN IMAGES. À Brest, Le Comoedia sort le street art des clichés

Jusqu’au 23 juillet 2022, la galerie Le Comoedia, à Brest, met à l’honneur le street art. Cette deuxième expo vente propose les œuvres d’artistes locaux, nationaux et internationaux, mais aussi des conférences, des visites privées et des ateliers pour les scolaires.

Deuxième expo vente proposé par la galerie brestoise, 120 œuvres d’artistes locaux, nationaux et internationaux s’accumulent sur les murs d’une exposition dédiée au street art. Conférences, visites privées et ateliers pour les scolaires sont également au programme jusqu’au 23 juillet 2022.

19 artistes et 120 œuvres

Ce sont 19 artistes que met à l’honneur la galerie Le Comoedia, à Brest (Finistère), pour dépoussiérer les idées reçues sur le street art.

Émergents ou reconnus dans le milieu de l’art, les noms de divers horizons se mêlent dans une exposition de taille, où les œuvres balaient bien des clichés sur l’art urbain. Graphisme sans compromis, techniques abouties, la galerie met en valeur des artistes aboutis, passés maîtres dans le street art.

Dominant la scénographie, dIx-huit skate boards ont été créés et illustrés spécialement pour le Comoedia par neuf artistes. En contrebas, les œuvres de Miss Tic, de CyKlop, de L’Atlas et de Xkuz s’acoquinent avec celles des artistes locaux. On retrouve notamment Pakone et ses cerisiers japonais, aussi éphémères que les murs sur lesquels il les peint.

Figure emblématique du street art à Brest, Royalti expose, quant à lui, ses photos incrustées dans des affiches lacérées. Le sud Finistérien, L’Outsider, qui expose à Paris, Genève ou Berlin, fait escale à Brest, avec son univers absorbant, créé par le biais de ses toutes premières inspirations.

Tom Geleb, l’après 13-Novembre

De son côté, Tom Geleb présente « Teva », un personnage plein d’amour, au prénom tahitien, que sa mère, d’origine tahitienne, aurait aimé lui donner, un mélange sémantique entre « grand voyageur » et « averse ».

Sorti de son cœur après les attentats du 13-Novembre à Paris, le Brestois de naissance l’a éclaboussé sur les murs de la capitale. « J’étais à 100 m des attentats quand ça s’est passé. Deux jours après, c’est ce personnage que j’ai réussi à dessiner », raconte-t-il. Aujourd’hui, Teva voyage sur les murs, ses cœurs s’échappant d’un œil, d’une main ou d’une lèvre. « J’avais besoin de diffuser de l’amour. »

Jusqu’au 23 juillet 2022. Exposition « Street Art » à la Galerie Le Comoedia, 35, rue du Château à Brest.

Elsa DAFOUR.    Ouest-France  

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