La galerie d'art Le Comoedia à Brest rouvre malgré les contraintes sanitaires

La galerie d’art Le Comoedia à Brest rouvre malgré les contraintes sanitaires

Comment adapter les lieux d’exposition et galeries d’art aux nouvelles contraintes sanitaires ? À Brest, le Comoedia a rouvert ses portes dès jeudi pour accueillir les visiteurs, avec une scénographie repensée.

Redonner de la place à l’art en plein déconfinement : le challenge n’est pas évident alors que de nombreux bretons limitent spontanément leurs déplacements au nécessaire. Le Comoedia à Brest est un des premiers à rouvrir. Depuis jeudi après-midi, les badauds comme les acheteurs potentiels d’œuvres sont de nouveau accueillis dans la galerie.

Repenser l’espace

L’exposition Art Urbain qui devait initialement se terminer le 2 mai a été prolongée jusqu’au 25 juillet en raison du confinement. « On s’est organisé pour _que la scénographie, qui est complètement inédite, prenne en compte cette problématique de distanciation sociale_« , indique Lucille Fontaine, responsable de la galerie. « Notre chance, c’est d’avoir 400 mètres carré d’espace exposable, précise-t-elle. Le véritable point fondamental, c’est de permettre aux visiteurs d’accéder au lieu en toute sécurité ».

On peut déambuler, mais on a créé un sens de circulation dans les escaliers pour éviter les croisements.

À l’entrée, les portes restent désormais ouvertes. Du gel hydroalcoolique est mis à disposition des visiteurs. « D’ordinaire, _on peut accueillir 199 personnes à la fois, désormais c’est 40_, lance Lucille Fontaine. On a réduit drastiquement la jauge, en dessous même des préconisations gouvernementales ». L’occasion pour certains de profiter de l’exposition dans le calme. Des visites guidées vont aussi être organisées sur inscription à partir du 30 mai, pour 10 euros, par groupes de neuf personnes maximum et avec port du masque obligatoire.

Transmettre des œuvres en toute sécurité

Plus question de toucher certains tableaux ou objets à mains nues, au risque une contamination des œuvres : en plus du masque, « on manipule les œuvres avec des gants, et on est passé à trois nettoyages quotidiens de la galerie contre un avant », précise Lucille Fontaine.

« On propose maintenant aux acheteurs des rendez-vous en dehors des horaires d’ouverture de la galerie, pour récupérer leurs œuvres en sécurité », indique la responsable de la galerie. Le Comoedia a aussi mis en place des livraisons des œuvres à domicile dans le Finistère, pour limiter le nombre de personnes sur place.

Retrouvez cet article en intégralité sur le site de France Bleu Breizh Izel

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