Les néo-japonismes s'exposent au Comoedia

Les néo-japonismes s’exposent au Comoedia

La galerie d’art brestoise Le Comoedia réunit treize artistes français et nippons issus du pop art japonais. Un dialogue contemporain entre deux cultures à voir jusqu’au 16 décembre.

Le Comoedia a invité cinq artistes japonais et huit artistes français dont quatre bretons. Parmi ceux-là, Pakone, le street artiste brestois connu pour ses Sakuras, les fameux cerisier japonais aux fleurs de roses éphémères. Mais sont également rassemblées à la galerie certaines de ces toiles de 2010. Les autres noms qui font honneur à la Bretagne sont le tatoueur Sylvain C Bien de Rennes, spécialisé dans le tatouage japonais. Le Rennais Did-K qui lie le tatouage et le dessin. Il assume les contraintes qu’il rencontre sur la peau, comme le mélange des couleurs ou le vieillissement. « Elles ne sont pas un frein, elles me permettent de m’évader davantage« . Enfin la sculptrice céramiste Mélanie Bourget qui construit ses sculptures « à la manière d’un potier, en associant différentes méthodes pour réaliser des modelages directement en creux« . Elle pratique la technique de cuisson raku qui créé un choc thermique dans la matière et rempli de doutes jusqu’à la fin du processus. Ses bustes sont incroyablement expressif et poétiques. « Le titre de cette exposition, Néo-Japonismes, au pluriel, trouve ici tout son sens. En effet depuis les années 1980 avec le développement des industries culturelles, parmi lesquelles les animés, les jeux vidéo et les mangas, le rayonnement des arts japonais n’a pas cessé de s’étendre« , commente, avec ferveur, la galeriste Adeline de Monpezat. La vivacité et la créativité des artistes japonais invités en sont des preuves éclatantes.

Elegance et légèreté

On a un vrai coup de cœur pour Takeru Amano qui revisite les Venus et les icônes (photo ci-dessous), ou comment expliquer l’essentiel en quelques traits avec élégance et légèreté. « Il vient de l’univers du manga grâce à son père qui était un des premiers character-designers, explique Julien Sato. Il est très marqué également par le pop art américain, la Renaissance italienne et le Grêce antique« . On conclura avec l’étonnant pixel art du collectif Excalibur, influencé par l’aspect graphique de Nintendo. L’exposition est dédiée au commissaire-priseur Gilles Granec, disparu tragiquement.

Jusqu’au samedi 16 décembre au 35 Rue du Château. Ouvert du jeudi au samedi de 14h à 18h.

Julien Sato, représentant des quatre artistes japonais, Takeru Amano, Excalibur, Fantasista Utamaro et Nigamushi. 

 

Lien de l’article original : https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/les-neo-japonismes-sexposent-au-comdia-a-brest-ac9d769a-735a-11ee-9cb2-c1eeb1939b85

 

 

 

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