Pakone, guide d'un jour de l'exposition "Néo-Japonismes"

Pakone, guide d’un jour de l’exposition « Néo-Japonismes »

Acteur majeur de la scène urbaine brestoise, Pakone a servi de guide, ce samedi, aux visiteurs privilégiés venus découvrir l’exposition « Néo-japonismes » à la galerie Comoedia, à Brest.

Ce samedi 25 novembre 2023, Pakone était invité par le Comoedia, à Brest, à commenter l’exposition « Néo-japonismes » que la galerie propose, jusqu’au 16 décembre, au travers de 150 œuvres réalisées par des artistes français et japonais, issus du pop art japonais. Un guide de luxe que cet acteur majeur de la scène urbaine brestoise, qui parcourt Brest depuis trente ans avec sa bombe de peinture. Formé aux Beaux-Arts, il a obtenu, en 2012, le prix
de la « plus belle fresque de street art du monde » grâce à sa réalisation rue Mathieu-Donnart.

« En harmonie » avec le Japon
Pakone est surtout connu pour ses « Sakura ». Il voit dans ces cerisiers japonais la métaphore de son art : « Le sakura est symbole de la beauté éphémère. La floraison de ces cerisiers japonais dure quinze jours. Cela rappelle le street art qui fleurit dans la ville et va être amené à être dégradé ». L’artiste brestois ne s’est jamais rendu au Japon mais espère un jour pouvoir y peindre un cerisier… Le graffeur, amateur d’arts martiaux japonais, est influencé par l’esthétique du pays du Soleil levant. « Dès que j’entends parler du Japon, je me sens en harmonie. Je suis en méditation, complètement dans mon élément ».

« Dans les graffitis, j’apporte un peu de poésie »
Le public ne s’était pas trompé sur l’intérêt d’un tel événement : un moment privilégié avec l’artiste et une plongée passionnante dans son œuvre. Les amateurs étaient venus en nombre découvrir les différentes œuvres mais surtout les fresques de Pakone. « Certains voient du vandalisme dans les graffitis. Dans les villes grises, j’apporte un peu de poésie, un peu de moi aux habitants », a-t-il révélé, avant d’inviter les amateurs de street art à découvrir l’exposition présentée à l’école publique du Château d’Eau de Gouesnou jusqu’au 17 décembre. Avant sa démolition prochaine, elle se mue un espace d’expression libre pour les artistes locaux.

 

Sous les yeux de Charlotte Bœuf, l’assistante de la galerie du Comoedia, le graffeur Pakone
commente son œuvre « Vestige » réalisée avec un autre artiste brestois, Wen 2.

Newsletter