Yann Kersalé, le plasticien complet complice des plus grands architectes

Yann Kersalé, le plasticien complet complice des plus grands architectes

Précurseur de l’illumination architecturale des les années 80 (Tour Fourvière à Lyon, aéroports de Bangkok et Chicago, Sony Center à Berlin, musée du Quai Branly à Paris…), Yann Kersalé n’en est pas moins un plasticien complet. A la fois collecteur, chercheur, révélateur de l’ombre et de la lumière, l’artiste installé à Douarnenez réalise également des captations vidéo de ses sculptures de lumière et crée des installations plastiques. A l’origine de chaque projet, concrétisé ou non, il y a des dessins : ce sont ceux-ci que l’artiste a choisi d’accrocher, pour la première fois, au sein de la galerie d’art Le Comœdia, à Brest.

Sensible à l’idée de transmission

Si Yann Kersalé, avec la vitalité créatrice qui le caractérise, mène toujours de front de nombreux chantiers, allant de « parcours géopoétiques » avec des jeux de lumière à des collaborations architecturales, en passant par des projets d’objets, il se dit désormais sensible à l’idée de transmission. C’est ainsi qu’a germé l’idée d’un fonds dédié à la lumière dans son fief de Douarnenez.

« Il s’agirait d’en faire un lieu d’accueil de deux artistes résidents – qu’ils soient vidéastes, photographes, designers, architectes ou même écrivains – travaillant sur la lumière, du crépuscule à l’aube », confie l’artiste.

La formation fait défaut

« J’ai passé ma vie à péter des cloisons. L’idée est bien d’en faire quelque chose de très éclectique ! ». S’il anime parfois des ateliers dans des écoles d’art ou de design sur la lumière, Yann Kersalé reconnaît en effet qu’il manque une formation spécifique sur tout ce qui touche à la lumière. D’autant qu’il est loin le temps de « l’éclairagisme » combattu par l’artiste ! Les progrès techniques permettent des installations toujours plus fines avec une consommation dérisoire et un pilotage de l’ensemble, pour des installations en mouvement offrant de véritables fictions lumineuses aux citadins.

 

Retrouvez cet article en intégralité sur le site du journal Le Télégramme

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